Avec l’allongement de l’espérance de vie, la question de la perte d’autonomie chez les personnes âgées devient un sujet de société incontournable.
Elle touche non seulement les individus concernés, mais aussi leurs proches, les aidants, et l’ensemble du système de santé. Qu’elle soit progressive ou soudaine, cette perte d’indépendance peut bouleverser le quotidien.
Comprendre ses causes, ses manifestations et les solutions pour y faire face est essentiel.
La perte d’autonomie désigne la difficulté, voire l’impossibilité, pour une personne de réaliser seule les actes essentiels de la vie courante : se laver, s’habiller, se nourrir, se déplacer, ou encore gérer ses papiers et ses médicaments.
Elle peut être partielle ou totale, temporaire ou durable. La dépendance qui en découle peut toucher aussi bien les capacités physiques que cognitives (troubles de la mémoire, désorientation…).
L’activité physique adaptée (marche, gymnastique douce, tai chi…) renforce les muscles, l’équilibre et la coordination.
Lecture, jeux de mémoire, échanges sociaux et apprentissages retardent le déclin cognitif.
Un bon apport en protéines, calcium et vitamines favorise la force et l’énergie et permet de bien vieillir.
Installer des barres d’appui, supprimer les obstacles, utiliser des aides techniques (cadre de marche, siège de bain…) permet d’éviter les chutes.
Ne pas hésiter à consulter un médecin, un ergothérapeute ou un nutritionniste pour un suivi personnalisé.
Préserver l’autonomie des personnes âgées ne repose pas uniquement sur des solutions techniques ou médicales. Il s’agit d’un enjeu de dignité, de liberté et de lien social.
Valoriser le rôle des seniors, adapter notre société à leurs besoins, et renforcer la solidarité intergénérationnelle sont autant de pistes à explorer pour construire un avenir plus inclusi